Fribourg, Givisiez, Granges-Paccot : trois communes qui s’articulent autour de l’A12. Résultante de la croissance urbaine des dernières décennies, une continuité entre leurs tissus urbains respectifs se dessine.

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En leur point de convergence : l’A12. Cette barrière visuelle et sonore, fracture physique et fonctionnelle, compromet toute volonté de cohérence territoriale. Initialement, la Confédération prévoyait de répondre aux exigences de l’OBP au moyen de parois anti-bruit et d’allègements. Une telle intervention, sans réellement assainir la situation, n’aurait fait qu’aggraver la fracture urbaine. Une solution de couverture s’est imposée.

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Le bureau team+ a mis en évidence les potentiels offerts par la couverture, en termes de valorisation foncière ainsi que pour la mobilité.

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Cette couverture de l’autoroute se présente comme une solution pour dessiner un nouveau quartier urbain mixte et calme. Deux variantes sont proposées, 600 m ou 1000 m, selon la longueur de la couverture. Dans les deux cas, la viabilité de ce projet d’interface se justifie tant par la valorisation foncière (création d’habitat et d’emploi) générée que par les potentiels de nouvelles connectivités aux points névralgiques de l’agglomération (centres urbains, services, espaces verts).